Ventes privées par magasins physiques: Catherine Max et Adèle Sand disparaissent au profit d'Arlettie

Auteur :

Jean-Paul Leroy

Publié le
3 mars 2014

C’est une sorte de clarification de ses enseignes que vient de connaître Priveal, le groupe de ventes privées par magasins physiques, qui comptait jusqu’à présent dans son escarcelle, au fur et à mesure des rachats, Catherine Max, Adèle Sand et Arlettie.

Les deux premières enseignes disparaissent au profit d’Arlettie, avec deux lieux parisiens rebaptisés Paris Marais, au 13 rue Jean de Beausire, où était établie Adèle Sand et Paris Trocadéro, pour le lieu historique de Catherine Max. Arlettie, de son côté, étant nomade…

A cette occasion, Yohan Ruso, le dirigeant de Catherine Max et Adèle Sand, actionnaire minoritaire, quitte le groupe. La direction en est reprise par le tandem Muryel Lanneau et Thibaut Caillemer du Ferrage, actionnaires minoritaires eux aussi à côté des fonds Serena Capital, Seventure et Amundi.

Muryel Lanneau et Thibaut Caillemer du Ferrage sont en quelque sorte les spécialistes des ventes privées via des magasins physiques. Ils ont fondé l’an dernier Arlettie, mais avaient aussi été à l’initiative d’Adèle Sand avant de céder cette activité au e-commerçant Brandalley, qui l’a revendue ensuite à Priveal.

Par cette fusion sous l’appellation Arlettie, Priveal tourne la page des années noires après la liquidation judiciaire du site de e-commerce espacemax lancé par Catherine Max et la mise en redressement judiciaire de celle-ci.

Selon Yohan Ruso, le nouvel ensemble aurait pesé en 2013 un peu plus de 26 millions d’euros de chiffre d’affaires. Surtout, il bénéficierait de la volonté de leur cible, les griffes et les marques créatives, de protéger leur distribution en évitant de se brader sur internet.

Des griffes et marques créatives dont Thibaut Caillemer du Ferrage et Muryel Lanneau se sont fait les spécialistes.