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Richemont : la croissance ralentit au troisième trimestre

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11 janv. 2018

Zurich, 11 jan 2018 (AFP) - Richemont, numéro deux mondial du luxe, a fait état jeudi de ventes en hausse de 1 % pour les trois derniers mois de 2017, freinées par un repli en Europe et d'importants effets de change malgré une croissance à deux chiffres en Asie.

Campagne de l'une des marques du groupe Richemont - Lancel


Sur le troisième trimestre de son exercice 2017/2018 décalé (clos fin décembre), son chiffre d'affaires a atteint 3,1 milliards d'euros, a indiqué le groupe genevois dans un communiqué, précisant que la progression de ses ventes s'est chiffrée à 7 % hors effets de change.

Les ventes en Europe ont reculé de 1 % en monnaies locales alors que la force de l'euro a pesé, a expliqué le groupe, dont les ventes dans cette zone dépendent en partie des achats touristiques. De plus, la base de comparaison au Royaume-Uni, où les touristes asiatiques bénéficiaient de taux de change avantageux qui avaient dopé les achats, était élevée, a-t-il ajouté.

La zone Asie Pacifique a par contre de nouveau affiché une croissance à deux chiffres, bien qu'à un rythme moins marqué qu'au premier semestre, enregistrant une hausse de 11 %, grâce notamment à la Chine et à Hong Kong, les deux plus gros marchés dans la région.

Dans la zone Amériques, les ventes ont grimpé de 8 %, sous l'impulsion de la joaillerie durant cette période qui englobe les fêtes de fin d'année.

Sur neuf mois, le chiffre d'affaires du groupe propriétaire notamment de la maison de joaillerie Cartier s'inscrit ainsi en hausse de 10 % à taux de change constant et 7 % une fois converti en euros.

A 7 %, la croissance organique de Richemont est « légèrement au-dessus des attentes », a relevé René Weber, analyste chez Vontobel, qui, comme de nombreux spécialistes de l'horlogerie, s'attendait à une décélération par rapport à la forte croissance affichée au premier semestre. Les prévisions se situaient plutôt aux alentours de 6 %, a-t-il pointé.

Le tassement des ventes horlogères était attendu, a-t-il noté dans un commentaire boursier, tout en soulignant la bonne tenue des activités de joaillerie, rappelant qu'il s'agit non seulement des plus importantes en terme de poids dans le chiffre d'affaires mais aussi de celles dégageant les plus fortes marges.

Sur le trimestre écoulé, les ventes de la division joaillière ont grimpé de 11 % tandis que la division horlogère, qui englobe entre autres les marques Piaget, IWC et Jaeger-Lecoultre, se sont accrues de 1 %. Les autres activités, qui regroupent notamment les sacs à main Lancel et la marque de mode Chloé, ont en revanche stagné.

En novembre, le groupe suisse, qui rivalise notamment avec le français LVMH, avait fait état de résultats en très forte hausse pour le premier semestre, attestant d'un redémarrage en Asie après deux années difficiles pour les fabricants de montres suisses.

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