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28 juin 2017
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Raffaello Napoleone (Pitti Bimbo) : "Le salon est de plus en plus international"

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28 juin 2017

Alors que le Pitti Bimbo a fermé ses portes samedi 24 juin, accueillant 5 300 acheteurs contre 5 600 lors de la dernière session (près de 10 000 visiteurs au total), FashionNetwork.com a fait le point sur cette 85ème édition du salon de l’enfant avec Raffaello Napoleone (entretien à lire dans son intégralité sur FashionNetwork Premium).

Raffaello Napoleone Enrico Labriola - Enrico Labriola


FashionNetwork.com : Quelles nouveautés avez-vous apporté à cette 85ème édition du Pitti Bimbo?  

 
Raffaello Napoleone : Ce qu’il faut souligner tout particulièrement, c’est le fait que ce salon est de plus en plus international. Nous avons 60 % des exposants internationaux. Cette internationalisation du salon fait d’ailleurs partie de notre stratégie depuis plusieurs années, nous pensons qu’aujourd’hui pour servir au mieux les marchés – qu’il s’agisse de l’Europe, du Moyen-Orient ou des Etats-Unis -, il faut absolument proposer une offre internationale. Aujourd’hui, nos exposants viennent de 60 pays.

FWN : Comment faites-vous pour les faire venir ?
 
RN : On voyage, on regarde, mais étant donné que nous sommes une des plateformes de référence, nous sommes surtout beaucoup sollicités. Nous avons donc un comité technique qui vérifie par exemple la conformité des collections. Et puis, grâce au ministère du Développement économique italien, le Pitti bénéficie d’un plan de financement sur trois ans. Grace à lui, chaque session dans l’enfant, nous invitons quarante nouveaux acheteurs internationaux et pour l’homme 110 nouveaux acheteurs. Ce fonds a donc pour but de développer la présence internationale.
 
FWN : Vous avez beaucoup parlé de présence internationale, vous n’avez jamais eu envie de dupliquer vos salons en dehors de l’Italie ?
 
RN : C’est une bonne question et il y a aussi, selon nous, une bonne raison pour ne pas le faire. L’atmosphère que l’on a et que l’on arrive à créer ici à la forteresse (le Pitti Bimbo se tient à la Fortezza da Basso, ndlr) et dans Florence est tout à fait unique et donne une véritable valeur ajoutée. De plus, les grands acheteurs internationaux ne sont pas des milliers dans l’enfant et ils sont présents sur le salon.  
 
FWN : Comment se porte le marché de l’enfant et de plus spécifiquement le marché italien ?
 
RN : Dans l’enfant, il y a des marques qui disparaissent, d’autres qui arrivent, c’est vraiment un petit marché, une petite industrie, souvent très artisanale. En Italie, il reste très petit au niveau du chiffre d’affaires et a représenté 2,7 milliards d’euros en 2016. L’homme fait presque 10 milliards d’euros et la femme 13 milliards, c’est d’ailleurs l’homme qui gagne le plus de parts, d’où notre stratégie d’investir davantage sur l’homme avec le Pitti Uomo.
 
Entretien à lire en intégralité dans la version Premium de FashionNetwork.com.

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