Publié le
14 févr. 2018
Temps de lecture
2 minutes
Télécharger
Télécharger l'article
Imprimer
Taille du texte

Primark publie une cartographie de tous ses fournisseurs textiles

Publié le
14 févr. 2018

L’enseigne de fast-fashion britannique Primark a mis en ligne le 7 février 2018 une carte interactive répertoriant l’intégralité des fournisseurs et fabricants avec qui elle travaille pour confectionner ses collections à bas prix. Alors que les enseignes de massmarket se voient régulièrement épinglées pour les conditions de travail chez leurs sous-traitants, à l'instar du reportage "Mode : la face cachée des petits prix" diffusé récemment sur France 2 dans le cadre de l'émission Tout compte Fait, Primark tente de redorer son blason à travers un message fort : elle vend des produits fabriqués sans avoir recours à l’esclavage.  


La carte interactive de Primark - Primark/site web


La cartographie interactive répertorie plus de 600 sous-traitants répartis dans 31 pays. Leur nom et leur adresse sont mentionnés, de même que la répartition entre femmes et hommes parmi leurs salariés.  

La majorité des entreprises collaborant avec l’enseigne aux 350 magasins dans le monde est implantée en Chine, soit 550 fabricants. Vient ensuite l’Inde avec 173 partenaires inscrits. En Europe, Primark travaille avec une cinquantaine d’entreprises, dont trois sont situées en France : Decade, Laboratoire Vabel et Lemoine France (conditionnement, cosmétiques).

« Nous communiquons sur nos fournisseurs pour améliorer la transparence et la visibilité de notre chaîne d’approvisionnement, justifie à Reuters la directrice de l’éthique de Primark, Katharine Stewart. Nous voulons remettre en question la perception erronée que le prix et l’éthique sont liés ». La chaîne lancée en 1969 précise qu’elle n’avait pas dévoilé ces informations jusqu’alors car cela lui donnait selon elle un avantage commercial sur ses concurrents.

Après avoir été accusé d’avoir utilisé des ateliers clandestins pour produire des vêtements, Primark affirme avoir intensifié ses efforts pour contrer le travail forcé, créant par exemple des lignes téléphoniques pour les travailleurs et augmentant les audits.

Environ 25 millions d’humains sont enrôlés dans la pratique du travail forcé, selon une estimation en 2016 de l’International Labour Organization (ILO).

Avec Reuters

Tous droits de reproduction et de représentation réservés.
© 2024 FashionNetwork.com