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20 mai 2020
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Le collectif Paris Centre réclame une aide exceptionnelle de 15 millions d’euros

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20 mai 2020

L’événementiel est l’un des secteurs les plus touchés par la crise du Covid-19. En particulier à Paris, où il a dû faire face à une cascade d’annulations de manifestations en tout genre, à l’instar des salons et surtout de la Fashion Week, dont les quatre sessions annuelles génèrent près d’un milliard d’euros de retombées pour la capitale française. Réunis en collectif, les opérateurs actifs dans la zone Paris Centre, qui regroupe les cinq quartiers clés du centre, à savoir le Marais, Bourse, Palais-Royal, Saint Honoré et le canal Saint-Martin, lancent un appel à l'aide aux pouvoirs publics.


L'événementiel à Paris bénéficie notamment des retombées des Fashion Weeks - Paris Centre


Dans une lettre adressée au gouvernement, également envoyée à la Mairie de Paris et à la région Île-de-France, les quelque 300 entreprises signataires, rassemblées autour de ce collectif "Paris Centre", réclament une subvention exceptionnelle de l’ordre de 15 millions d’euros pour préserver ce pôle économique et sauvegarder les activités, qui se sont développées avec succès dans l’événementiel dans cette zone phare de Paris.

Gestionnaires de lieux, agences de production, agences de recherche d’espaces, loueurs de matériels, traiteurs, commerces locaux, etc., ils ont tous investi lourdement "pour que le patrimoine industriel et commercial, souvent déclinant, puisse à nouveau jouer un rôle économique" au sein de la capitale, rappellent-ils dans leur texte.

Paris Centre dénombre "300 espaces représentant 60 000 mètres carrés, qui accueillent, au-delà du domaine de la mode, des secteurs aussi variés que l'industrie du meuble, du e-commerce, de l’agroalimentaire, des télécommunications, de l'automobile, des nouvelles technologies, du cinéma et de la publicité", indiquent-ils. Au fil des années, les représentants de Paris Centre ont créé "un véritable écosystème s’appuyant sur une chaîne logistique de haut niveau", qui risque aujourd’hui de se désagréger suite à la pandémie du coronavirus.

En effet, comme le souligne le collectif: "la plupart des acteurs ne sont pas propriétaires des lieux qu’ils gèrent et se sont endettés pour réhabiliter ces espaces. Ils payent des loyers importants dans un secteur aujourd’hui à l’arrêt. Si les prêts garantis par l’État (PGE) les ont aidés à faire face, ils les endettent durablement. Étant donnée la date prévisible du retour des étrangers à Paris, ces lieux sont aujourd’hui en danger. Leur disparition déclencherait un choc en retour pour tous les secteurs qui vivent à leur côté.

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