L'Oréal lâche le dossier Kanebo. Le premier vendeur de cosmétiques de la planète a décidé de ne pas déposer d'offre sur le japonais faute de synergies suffisantes.

Le groupe français étudiait la reprise du nippon, une rumeur, relayée par la presse japonaise, lui prêtant le projet de déposer une offre conjointe avec la banque américaine Morgan Stanley.

Mis en vente par l'agence japonaise de revitalisation industrielle après un scandale financier (le groupe est accusé de falsification de ses comptes sur cinq exercices), le deuxième spécialiste des produits de beauté au Japon, derrière Shiseido, avait été qualifié, il y a encore quelques semaines, par le patron de L'Oréal, Lindsay Owen Jones, d'« opportunité extrêmement rare du fait de ses importantes parts de marché ».

Kanebo réalise en effet 90% de son chiffre d'affaires (195 milliards de yens de yens en 2004) sur son marché domestique.