I-Run lève 5 millions d’euros auprès d’Ixo Private Equity et de BPIFrance

Auteur :

Olivier Guyot

Publié le
4 févr. 2015

I-Run a misé sur le duo gagnant : e-commerce et running. Les deux secteurs enregistrent des croissances d’activité flatteuses depuis plusieurs saisons.

Le site français, spécialiste de la vente sur Internet de produits pour la pratique de la course à pied, créé par des spécialistes du secteur en 2007, a ainsi pris de plus en plus d’ampleur. Il est devenu l’un des acteurs phares du secteur dans l’Hexagone.

Un développement qui permet aujourd’hui à sa direction, menée par Emmanuel Vidal, de séduire des partenaires financiers pour appuyer son développement. La société, basée à Saint-Alban, à côté de Toulouse, vient de lever cinq millions d’euros auprès d’Ixo Private Equity et de BPIFrance. 

I-Run aurait multiplié par six son chiffre d’affaires sur ces trois dernières années et réalisé un chiffre d’affaires de près de 30 millions d’euros en 2014, en croissance de 40 % par rapport à 2013, selon le communiqué annonçant l’accord.

Elle devrait notamment ses performances à sa forte stratégie marketing. I Run a misé sur une forte visibilité, notamment avec des campagnes d’affichage dans le métro parisien, mais aussi avec une politique d’affiliation, récompensant les blogs et sites Internet lui amenant une clientèle.

Ixo Private Equity est une société française spécialiste des investissements dans des PME régionales de l’ouest et du sud de la France.  Elle gère un portefeuille d’actifs en capital-investissement de 500 millions d’euros. Son portfolio compte quelque 70 entreprises industrielles, d’ingénierie, de pharmaceutique comme de services.

Et BPIFrance est la banque publique d’investissement, filiale de la Caisse des dépôts, une structure publique qui vise à soutenir le développement des sociétés françaises.

Cette ouverture de capital doit permettre à I-Run de renforcer ses fonds propres. La direction de l’entreprise table sur un développement international, déjà amorcé en Belgique. Mais aussi sur un modèle omnicanal. Après avoir ouvert deux boutiques depuis 2013, elle souhaiterait renforcer son canal de vente physique.