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Gilets jaunes : les accès aux Champs-Elysées contrôlés samedi, la circulation interdite

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30 nov. 2018

Les Champs-Elysées seront fermés à la circulation samedi pour permettre aux « gilets jaunes » de manifester après un contrôle d’identité et une fouille des sacs, a déclaré jeudi le ministre de l’Intérieur, Christophe Castaner.


Les Champs-Elysées après la manifestation des gilets jaunes le 25 novembre 2018 - Reuters


« Nous avons décidé de fermer les Champs-Elysées à la circulation, de les fermer de façon hermétique et d’ouvrir aux piétons qui souhaitent venir (...) pour soutenir les commerces parisiens », a déclaré le ministre de l’Intérieur sur France 3. « Les "gilets jaunes" et les piétons (...) pourront pénétrer », ajoute-t-il en précisant qu’ils « seront contrôlés avec une pièce d’identité » à toutes les voies d’accès.

« Nous fouillerons les sacs pour éviter qu’il y ait des armes par destination et que nos forces de l’ordre soient les victimes, surtout que nous savons à l’heure où je vous parle que l’ultra-droite et l’ultra-gauche, comme ça a été le cas la semaine dernière, (...) se mobilisent pour venir une nouvelle fois casser. »

Des « gilets jaunes » ont appelé les partisans de ce mouvement, né à l’origine pour protester contre la hausse des taxes sur le carburant, à revenir sur les Champs-Elysées le samedi 1er décembre pour faire reculer l’exécutif après une série d’annonces jugées insatisfaisantes.

« Nous serons intraitables », a prévenu Christophe Castaner, précisant que le dispositif permettrait de protéger les Champs. « (...) Dès qu’il y aura des dégâts, des provocations, nous sanctionnerons, nous interpellerons et nous livrerons à la justice », a-t-il dit.

Deux déclarations de manifestation pour samedi sont parvenues à la Préfecture de police, mais aucune ne concernait l’avenue des Champs-Elysées, ont précisé le ministre et son secrétaire d’Etat, Laurent Nuñez, dans un communiqué diffusé jeudi matin. La situation n’avait pas changé en fin de journée.

Dans ce communiqué, Christophe Castaner et Laurent Nuñez redisent que la manifestation de samedi dernier sur les Champs-Elysées, qui n’avait pas été déclarée, a donné lieu à des « violences inacceptables ».

Le gouvernement avait déjà imputé ces incidents - des dégradations de commerces et des jets de projectiles contre la police - à des militants de l’ultra-droite.

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