Anaïs Lerévérend
19 déc. 2014
Cymbeline repris par Jean-Philippe Lautraite
Anaïs Lerévérend
19 déc. 2014
Face à une crise du marché du mariage qui touche quasiment tous ses acteurs, Cymbeline veut se donner une nouvelle chance. La maison française spécialiste des robes de mariée avait été contrainte de placer sa société mère en redressement judiciaire et une partie de ses boutiques en propre avaient déposé le bilan depuis le mois de mai dernier. Mais le tribunal de commerce vient de désigner un repreneur le 15 décembre : Jean-Philippe Lautraite.
Le nouveau propriétaire de Cymbeline connait bien la maison. Il en avait déjà été l'un des actionnaires et directeur général de 1997 à 2002, l'une de ses missions de "retournement", à l'issue de laquelle il avait revendu ses parts à la famille fondatrice incarnée par Michel Mezerette. Il reprend donc la main en cette fin 2014 pour relancer une maison à laquelle il est attaché.
Il n'existera désormais plus qu'une seule et même société, ne distinguant plus l'activité principale et l'activité retail. D'ailleurs, sur la dizaine de boutiques en propre, seules trois ont été conservées (à Lyon, Toulouse et Paris).
La dizaine de points de vente franchisés français sont eux conservés, tout comme la douzaine de partenaires à l'étranger (en Espagne, au Brésil et en Pologne).
Confronté à un courant négatif, comme l'ensemble des acteurs du secteur mariage, Cymbeline a vu son chiffre d'affaires baisser ses dernières années jusqu'à 8,5 millions d'euros cette année.
Dans la restructuration qu'il va mettre en place, Jean-Philippe Lautraite fera passer les effectifs de 40 à 25 environ au siège, qu'il déménagera d'ailleurs de Nemours à Fontainebleau. L'ancien directeur général de Ted Lapidus ou encore Pronuptia a également annoncé le maintien de l'atelier Cymbeline situé en Thaïlande.
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