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9 févr. 2010
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Bijouterie-horlogerie, les ventes ont résisté

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9 févr. 2010

Globalement, les bijoux et les montres ont trouvé le public français en 2009. Les ventes sur l’Hexagone n’ont baissé que de 2 %, à 5,2 milliards d’euros TTC, alors que la production affiche -17 %. Des chiffres qu’il convient de nuancer selon l'étude annuelle menée par Société 5, qui fait état de grandes disparités entre les acteurs et les produits.



Bonne surprise, malgré la crise, "les ventes consommateurs ont relativement mieux résisté que dans d'autres pays, comme les Etats-Unis, la Grande-Bretagne, le Japon ou l'Espagne", a indiqué Hubert Lapipe, directeur de Société 5 lors d'une conférence de presse organisée par le Comité professionnel de développement de l'horlogerie, de la bijouterie, de la joaillerie et de l'orfèvrerie et des arts de la table.

La même baisse de 2 % avait déjà été enregistrée en 2008 mais en unités: 66 millions de pièces ont été vendues, contre 65 l’année précédente, pour un prix moyen fixé à 57 euros versus 59 en 2008.

Le recul en valeur des bijoux en or (-4 %) et des montres (-5 %), a été en partie compensé par le nouveau bond des ventes des bijoux argent (+7%). Et si "le grand gagnant, c'est l'argent" comme l’a déclaré Hubert Lapipe, il rappelle vivement que les bijoux en or 750/1000 (soit 18 carats) représentent 68 % du marché français de la bijouterie-joaillerie avec un chiffre d’affaires de 2,6 millions d’euros et un prix moyen en constante croissance depuis 15 ans qui s’est élevé en 2009 à 204 euros.

Le succès de l’argent, qui a représenté 12 % du chiffre d’affaires de la distribution avec une croissance continue depuis 1999, ne s’explique pas seulement par le prix, estime Hubert Lapipe. En atteste le marché du plaqué-or à la baisse, ou à l’inverse la progression des bijoux réalisés avec un or de moindre qualité (375/1000, anciennement 9 carats), qui sont majoritaires en Grande-Bretagne, par exemple. L’argent, "c’est mode, blanc, noble" selon lui. Et de préciser que la filière a tout à gagner à mieux apprécier les produits qui marchent.

D’après l’étude, les bijoutiers-horlogers des centres-villes et ceux des centres commerciaux ont bien tiré leur épingle du jeu. Certains ont fait "mieux que de se défendre" selon Hubert Lapipe. La tendance observée depuis quelques années d’un déplacement de l’offre commerciale dans les centres commerciaux correspond en partie, selon lui, à une adaptation du panel produit. Et de pointer du doigt le fort potentiel des bijoux en diamants dans les années à venir.

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