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14 juin 2019
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Aristow débute la construction d'un réseau à l'enseigne à Nantes

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14 juin 2019

A l’origine, Aristow était un magasin multimarque situé à Albi. Sylvain Valette y diffusait Ralph Lauren, Tommy Hilfiger, Lacoste ou encore Gant. Pour compléter sa sélection, il a recherché une marque française inspirée « des sports d'élite », comme il les qualifie, à savoir les sports automobile dont la Formule 1, le tennis, le golf, la voile, l’aviation ou encore le rugby. En vain. Après avoir rebaptisé son magasin Showroom Prestige, il décide de lancer Aristow, une griffe masculine sport chic, avec son associé Julien Couderc en 2016.


Aristow se réclame des sports de prestige - DR


A l’origine, Aristow s’est lancée avec une dizaine de polos avant d’étendre progressivement le nombre de ses références. Dès le printemps-été 2018, elle a commencé à présenter une ligne féminine. « Nous ne pensions pas faire de la femme avant cinq ans d’existence, mais nous avons fini par proposer cette ligne pour répondre à la demande », reconnaît Julien Couderc.

En mars, la griffe a ouvert un premier magasin en propre : 70 mètres carrés dans le centre de Nantes, rue Rubens, à côté d’une boutique Gant et non loin de la place Royale. Trois autres ouvertures sont d’ores et déjà planifiées : à Lille, au centre commercial Lillenium, dont l’ouverture a été repoussée à début 2020, dans le centre de Toulouse, également pour le début de l’année prochaine; et dans le centre de Bordeaux, pour la fin 2020.

Une fois ces succursales installées, la marque envisage de passer à des ouvertures en partenariat, notamment dans des villes balnéaires. Par ailleurs, elle est distribuée par 140 revendeurs en France.


La griffe a ouvert un magasin de 70 mètres carrés à Nantes en mars - DR


Par ailleurs, Aristow a signé un contrat avec un distributeur en Chine pour créer une filiale à Hong Kong. Elle a déjà conclu un accord de licence pour la bagagerie et un autre pour la chaussure en Chine. Depuis 2017, la griffe française a signé une licence avec le groupe Hyundai en Corée du Sud, où les ventes réalisent de « bons scores », selon Julien Couderc.

Les collections sont fabriquées en Turquie dans une usine qui fournit de grands noms du sportswear international. Le tandem à la tête de la marque en a profité pour ouvrir un showroom à Istanbul afin de se développer au Moyen-Orient.

L’univers d'Aristow n’est pas sans rappeler celui de Vicomte A. Voudrait-elle suivre le chemin de la marque fondée par Arthur de Soultrait et reprise par Allure Saint-Honoré en 2016 ? « Nous connaissons les équipes de Vicomte A. Nous les apprécions, mais nous n’avons pas du tout la même image. Nous tenons à rester proches des sports de prestige tout en ayant des prix abordables. Nous exposons, entre autres, sur le salon Sport Achat pour être diffusés dans les réseaux sport », précise Julien Couderc. Les prix accessibles, eux, se situent entre 59 et 65 euros pour un polo, 29 euros pour un tee-shirt et 89 euros pour un pull en coton-cachemire.

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