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13 déc. 2010
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So Ethic sur la voie de l’export

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13 déc. 2010

Voilà cinq années que la mode éthique s’est fait une place à part dans le cadre du salon Prêt A Porter Paris. En 2011, une scénographie revisitée, notamment avec un bar proposant des produits bio, va renforcer la touche environnementale. Si l’ambition reste de valoriser les marques et créateurs utilisant des textiles bio ou empruntant des filières équitables (Mori, Esprit equo, Sur le dos des filles…) le profil des exposants à nettement évolué depuis la création de So Ethic.

Ethic
Le salon So Ethic, présent depuis cinq ans à Paris, s'exporte à New York. DR

"Nous avons toujours une cinquantaine d’acteurs du secteur présents sur So Ethic, note Muriel Piaser, directrice des salons PAPP. Mais les participants sont aujourd’hui beaucoup mieux structurés, les marques ont une réelle démarche mode. Il y a six à huit ans, les valeurs éthiques existaient en termes de matières et de filières. Pas du tout en termes de mode. A présent les collections, qu’il s’agisse de sportswear ou de création, sont tournées vers le produit. Il y a de véritables chefs d’entreprise derrière les marques".

Cette professionnalisation du secteur, baignée dans une puissante tendance verte, incite les grands acteurs traditionnels à se pencher sur la mode éthique. "On voit de plus en plus de marques établies s’intéresser à ces savoir-faire avec des co-branding et des collections capsules, souligne Muriel Piaser. On constate une expansion du phénomène".
Le rôle de So Ethic est aussi de créer des ponts entre ces acteurs. Preuve du dynamisme du secteur, le volet éthique de Prêt A Porter Paris établit cette année un partenariat avec son homologue new-yorkais Now Showcase.

Plus d’une vingtaine de marques américaines seront présentes en France, et les marques françaises pourront prendre pied à New York. Un premier pas vers l’internationalisation du concept ? "Le marché américain a eu une prise de conscience sur ces problématiques, note Muriel Piaser. Il existe effectivement un beau potentiel. Le Brésil est un marché émergent très important, Londres et Amsterdam sont très sensibles. L’Inde s’intéresse à ce qui peut être réalisé dans les imprimés. Par contre un marché comme le Japon n’est pour l’instant pas du tout intéressé".
Les opportunités sont donc nombreuses pour So Ethic de promouvoir, de par le monde, les démarches durables à la française.

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