Saint-James met le cap outre-atlantique. Photo DR

Pour Saint-James, spécialiste de la mode marine, l’engouement de ces dernières saisons pour la marinière a constitué un véritable effet d’aubaine. Un effet de mode qui a amplement franchi les frontières françaises. "Au Japon, nous le ressentons et avons réalisé une croissance de 25% de notre chiffre d’affaires en 2010, souligne Rémy Lescure, responsable de la communication pour le groupe normand. Sur ce marché, nous sommes positionnés haut de gamme. Après plusieurs années délicates liées à la crise économique, nous avons laissé le temps à notre partenaire Cony Island de se restructurer. Cela s'est avéré payant".

Mais, hormis le Pays du Soleil Levant et alors que de nombreux acteurs européens investissent le marché chinois, l’Asie n’est pas une priorité pour les Tricots Saint-James qui réalisent plus de 35% de leur chiffre d’affaires à l’export.
"Dans la stratégie export de l’entreprise, la présence préalable d’une culture de l’élégance marine est incontournable, précise Rémy Lescure. C’est pourquoi, on trouve Saint-James en Allemagne, au Benelux et que la marque connaît un développement significatif en Angleterre. La Chine, comme l’Italie et l’Espagne en Europe, possède une culture maritime différente".

En revanche, les Tricots Saint-James mise sur les Etats-Unis où elle a développé la distribution multimarque depuis un an et où, après cinq années d’existence, sa boutique new-yorkaise a trouvé ses marques. En 2011, la marque compte finaliser des projets de boutiques aux Etats-Unis et au Canada. En Europe, elle met en place des partenariats pour développer son réseau sur les pays nordiques avec la ferme intention de trouver un positionnement entre les marques de sports marins et le prêt-à-porter décontracté.