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16 févr. 2018
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Nicolaï met le cap sur l’international

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16 févr. 2018

C’est certainement l’une des dernières maisons de parfums indépendantes de la place de Paris. Depuis bientôt trente ans, Nicolaï développe entièrement ses fragrances en interne : de l’élaboration des jus dans ses laboratoires parisiens de la rue Richelieu à la mise en alcool dans son usine près d’Orléans. Le tout sous la houlette du nez de la maison Patricia de Nicolaï, arrière-petite fille de Pierre Guerlain, qui a fondé sa griffe en 1989 aux côtés de son mari Jean-Louis Michau.


La boutique Nicolaï de Neuilly-sur-Seine - DR


Forte d’un réseau de 200 revendeurs à travers le monde et de neuf boutiques en propre - sept à Paris et deux à Londres -, la griffe Nicolaï s’est en trois décennies imposée dans l’univers de la parfumerie d’exception. Et depuis trois ans sous la direction d’Axel de Nicolaï, l’un des fils des fondateurs, l’entreprise familiale écrit une nouvelle page de son histoire en se tournant vers l’international.

Passé par les groupes L’Oréal et LVMH, Axel de Nicolaï explique : « A la fin du mois de mars, nous allons ouvrir avec un partenaire une boutique aux Émirats arabes unis, au sein du Dubaï Mall qui accueille chaque année 80 millions de visiteurs ». Ces dernières années, Nicolaï s’est implanté au Moyen-Orient pour y compter aujourd’hui un peu plus d’une vingtaine de points de vente ; un développement qui a notamment permis à la marque de réaliser une croissance de 51 % de son chiffre d’affaires en 2017 à 8,74 millions d’euros. 


Une partie du laboratoire de la maison Nicolaï - DR


Avec ses 350 références de parfums (163 euros le prix moyen) et de produits d’ambiance, Nicolaï, qui réalise la moitié de ses ventes dans ses boutiques, pourrait donc renforcer sa toile de boutiques. « Nous avons un vrai univers, nous pourrions devenir des experts du retail. En 2017, nous avons par exemple ouvert une boutique à Neuilly-sur-Seine dans un endroit très résidentiel. En fonction de ses résultats, nous pourrions envisager des ouvertures en province ».

A la question d’un éventuel rachat par un grand groupe, Axel de Nicolaï répond en plaisantant : «  On dit souvent que la première génération fonde l’entreprise, la seconde la développe et la troisième la vend, nous avons donc un peu de temps ».  
 

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