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29 juin 2017
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Les Benjamins : un streetwear nourri de culture aborigène

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29 juin 2017

Lancée en 2011, la marque de streetwear du créateur turc Bunyamin Aydin, Les Benjamins, a présenté fin juin à l’Université de médecine de Paris, en off de la Semaine de la mode masculine, sa dernière collection printemps-été 2018. Une nouvelle étape pour la griffe masculine, déjà présente à l'international, mais encore discrète à Paris.


Silhouettes homme et femme de la griffe Les Benjamins


« Mes parents viennent de l’industrie du textile, ils ont eu des usines en Allemagne et à Istanbul, explique Bunyamin Aydin, et si cet héritage m’a évidemment construit, ce n’était pas mon monde et j’ai préféré m’intéresser à la création. En étudiant en Suisse, en Allemagne, à Istanbul aussi, j’ai pu grandir dans un univers international très mixé, où le mélange des cultures m’a inspiré. »

Pour sa dernière collection printemps-été 2018, le créateur a organisé tout au long d'une journée des défilés-performances, montrant un esprit streetwear largement inspiré de la culture aborigène – « et donc des cultures australienne, néo-zélandaise et maori » -, faisant la part belle aux motifs, aux broderies (sur des teddys et des sweats) et aux couleurs, s’inspirant des arts traditionnels et des cultures locales, des danses traditionnelles haka venant ponctuer chacun des passages. A cette occasion, le label, qui entend devenir une marque mixte, a présenté aux côtés de l’homme une première collection complète pour femme.

Fabriquée en Turquie à partir de matières sourcées au Japon et en Italie, la marque, qui a connu un démarrage rapide avec plus de 300 points de vente dans le monde il y a deux ans, revoit aujourd’hui sa stratégie commerciale en recentrant sa distribution sur une soixantaine de clients, « les meilleurs, pointe Bunyamin Aydin, avec en parallèle, un développement fort du retail ».

Outre l’existence d’une boutique en propre à Istanbul, Les Benjamins vient ainsi d’ouvrir coup sur coup trois boutiques à l'enseigne en Chine via un système de franchise. Sept autres devraient voir le jour dans les prochains mois. « C'est un marché où le streetwear est immense, précise le créateur, avec des consommateurs chinois qui délaissent le luxe pour s'intéresser aux créateurs contemporains. »

En parallèle, la marque, soutenue par plusieurs investisseurs privés, vient également de faire son entrée au Printemps à Paris ainsi qu’au concept store du Marais Archive 18-20 et devrait, avant la fin de l’année, inaugurer sa première boutique aux Etats-Unis, à Los Angeles, autre marché prioritaire.

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