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7 sept. 2017
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Le Bon Marché : les nouveaux contours de l'espace lingerie dévoilés

Publié le
7 sept. 2017

Dans le cadre de sa grande refonte lancée en 2014, le Bon Marché a remanié son espace lingerie. Après la beauté, les souliers et la mode féminine, avant l’homme et l’enfant en 2018, c'est donc l'univers des dessous féminins qui affiche un nouveau visage depuis le 2 septembre. Les 1 800 mètres carrés de lingerie restent au coeur du grand magasin, au premier étage, à proximité immédiate de la mode. « C'est une vraie chance pour la lingerie d'être au coeur de tout et pas reléguée à part, au tout dernier étage », commente Laurence Dekowski, directrice du département lingerie, qui a dévoilé le nouvel espace à FashionNetwork.
 

Le nouvel espace lingerie du Bon Marché - Le Bon marché


Le nouveau visage de l'espace s'inscrit donc dans la continuité des travaux précédemment engagés, pour créer une unité. « Les partis pris sont les mêmes que dans les autres espaces rénovés, explique Perrine Bertin, directrice de l'architecture du Bon Marché. D'abord retrouver la lumière du jour, la vue sur l’extérieur et donc l’ancrage dans Paris, en ligne avec notre image de grand magasin de la capitale. Le confort est également central, avec les assises, mais aussi le patrimoine, avec, outre l’architecture existante, une collection de mobilier d’art et d’œuvres », ajoute-t-elle.

Côtés codes architecturaux, le Bon Marché a choisi de s'inscrire en rupture avec l’esprit boudoir, déjà beaucoup vu en lingerie, pour opter pour une inspiration « maison contemporaine », « une évocation d’une épure et d’un raffinement très actuels », estime Perrine Bertin. Pour cela, le concept mise sur des contrastes de matières : du parquet, mais aussi de la pierre italienne, du feutre sur les murs.

Côté merchandising, l'espace a gagné en clarté grâce à une présentation mettant en valeur toute la hauteur, mais aussi en limitant le nombre de pièces présentées et en cachant les stocks, « un service à la demande qui correspond mieux à notre positionnement de grand magasin haut de gamme », affirme Laurence Dekowski.

Le Bon Marché


Concrètement, l'espace lingerie est découpé en trois pièces : une pièce intemporelle, avec des marques traditionnelles françaises attendues par le public international notamment (Aubade, Epure, Lise Charmel, etc.), une pièce mode, « un vrai apport pour nous, qui nous permet de faire une différence avec la concurrence avec notre regard », explique Laurence Dekowski, et enfin un espace événementiel, la pièce centrale, réservée au bain la plupart du temps, mais qui se transformera selon les expositions du grand magasin, comme en ce début septembre pour le lancement simultané de l’exposition consacrée à l’Italie.
 
Pour animer cet espace lingerie, des éléments architecturaux saillants viennent marquer une rupture, comme le corner manucure Kure Bazaar, de brique émaillée et d'éclats cuivrés, mais aussi les deux concepts multimarques plus mode, « slow fashion » et « fast fashion », comme posés au milieu de l'espace, dans leur structure cuivrée ajourée, ouverte sur l’extérieur.

Comme dans le reste du magasin, le nouvel espace lingerie continue de tirer le fil rouge de la personnalisation, via un atelier toujours en partenariat avec Notify, avec un meuble de présentation des possibilités de broderies, patchs, etc. Enfin, un autre petit espace dédié au chaussant, lui aussi ouvert et surtout pas cloisonné selon le principe de circulation de la lumière, se distingue quant à lui avec une nouvelle présentation des produits, surtout pas classique, à la manière d'un disquaire.
 
Au final, ce sont une quinzaine de marques qui sont invitées à s’exprimer plus largement avec un espace dédié, se fondant dans les nouveaux codes architecturaux du Bon Marché, parmi lesquelles Livy, qui y fait son lancement en exclusivité. Tandis que, via les espaces multimarques et espaces pop-up, le total de l'offre recense une centaine de marques. Avec un impératif : du luxe toujours, très attendu au Bon Marché, comme Erès ou La Perla, mais aussi des positionnements intermédiaires voire même très accessibles, comme Jolies Mômes ou Hanky Panky.

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