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2 mars 2006
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La féminité à l'honneur chez Ungaro et Céline, élégance chez YSL

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2 mars 2006

PARIS, 2 mars 2006 (AFP) - La féminité était à l'honneur jeudi chez Céline et surtout Emanuel Ungaro, dont le nouveau styliste, le Norvégien Peter Dundas, présentait sa première collection, lors des défilés à Paris de prêt-à-porter féminin pour l'automne-hiver 2006/2007.


Création de Stefano Pilati pour Yves Saint Laurent Photo : Pierre Verdy/AFP

De son côté Stefano Pilati, qui a présenté dans la soirée sa collection dans un écrin rose installé au Centre Pompidou, a conjugué pour Yves Saint Laurent l'élégance et le charme, avec des jupes droites à liserés d'or, des capes de lainage noir très travaillé ou irisé, de la fourrure nouée en flot autour du cou.

Des cols noirs bouillonnants s'échappent des vestes, une tunique ourlée d'or et ceinturée accompagne une jupe courte ou un pantalon étroit, une autre, transparente et brodée de pierreries s'associe à un pantalon court et transparent, des vagues à l'aspect de métal doré parcourent le dos nu d'une robe. Une cape composée de fleurs roses vif fait sensation.


Création Peter Dundas pour Ungaro, collection automne/hiver, le 2 mars 2006 à Paris
Photo : Pierre Verdy/AFP

Chez Ungaro, les robes drapées en soie ou jersey de cachemire qui enveloppent au plus près du corps, les jupes étroites qui entravent la marche, les vestes à basques ou les larges foulards qui marquent la taille, les bustiers en crocodile brillant ou en plumes abricot, les ceintures corset qui enserrent la poitrine dessinent une silhouette élégante et sensuelle, perchée sur talons hauts.


Présentation collection automne-hiver 2006/2007 par le designer Peter Dundas pour Ungaro lors de la fashion week parisienne - Photo : Pierre Verdy/AFP

Des paletots courts et larges à gros boutons, des ponctuations de fourrure de Mongolie sur le col et les poignets d'un perfecto de crocodile gris perle, un bomber de fourrure de Mongolie rose, un manteau de la même fourrure, couleur cerise, un ample caban en pécari cognac cassent cette ligne verticale.

Les robes du soir, longues et vaporeuses, gris chiné, vert d'eau, chair, beige ou gris perle, sont drapées, tressées au-dessus de la poitrine. Les épaules se couvrent éventuellement d'un boléro de plumes.


Création d'Ivana Omazic pour Céline
Photo : François Guillot/AFP

Très féminine aussi, mais sur un mode plus classique, la collection présentée par Ivana Omazic pour Céline fait la part belle aux jupes droites et vestes cintrées, aux pantalons courts étroits, aux larges ceintures de cuir qui étranglent la taille, aux cravates en organza de soie et aux matières luxueuses comme le crocodile ou le vison décliné en pull à gros col loin du cou.

La styliste croate joue les contrastes de matières, en associant par exemple une jupe en agneau plongé à un chemisier transparent turquoise.


Présentation d'un modèle signé Stella McCartney
Photo : Pierre Verdy/AFP

Chez Stella McCartney, l'hiver sera l'occasion de s'emmitoufler dans d'amples et souples gilets, capes ou pulls de cachemire à cols roulés géants. La fille de l'ex-bassiste des Beatles Paul McCartney signe aussi des robes de maille à taille haute, en dégradé de gris-bleu, ou à rayures bleues et brunes et col bénitier, une combinaison de laine, un paletot noir porté avec un jean. Pour le soir, elle propose une robe noire à gros sequins.

L'ensemble de la collection, avant tout jeune et confortable et applaudie par la chanteuse Courtney Love, plus mitraillée par les photogaphes que les modèles, se décline dans des tons d'indigo, marine, camel, gris.


Création de Véronique Leroy pour Léonard
Photo : Pierre Verdy/AFP

Chez Léonard, Véronique Leroy reste fidèle aux codes de la maison avec une série de robes en jersey de soie ou en mousseline à la taille marquée, imprimées de fleurs, de rayures coupées, de motifs asiatiques. Des diamants de strass s'égrènent sur les ceintures, les poignets ou suivent les courbes des dessins qui s'impriment parfois sur du lamé. Des empiècements de dentelle noire se découpent au-dessus de la poitrine. Des bandes imprimées ourlent une cape de velours encre.


Création de Véronique Leroy pour Léonard
Photo : Pierre Verdy/AFP

Le fuschia se marie au rouge, au noir et à l'or, des fleurs roses éclosent sur fond kaki ou sable. D'autres robes privilégient des nuances plus douces et associent gris, blanc et noir, ou le marron et le beige, le beige et le sable.


Création de Véronique Leroy pour Léonard
Photo : Pierre Verdy/AFP

Suzanne Clements et Inès Ribeiro ont conçu pour Cacharel un vestiaire sage qui privilégie le gris et de doux imprimés de feuilles, de fleurs, de pois. Des clous dorés parsèment les poches d'un pantalon noir, s'alignent en plusieurs lignes sur une robe rose fuschia. Des pulls gris à quatre poches et décorés de gros boutons noirs accompagnent des pantalons à revers coupés sous le genou.

Par Dominique SCHROEDER

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