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23 janv. 2007
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La Chine et l'appétit des banquiers ont tiré les ventes de Richemont au troisième trimestre

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Les echos
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23 janv. 2007


Modèle Piaget, l'une des marques de Richemont
Le numéro deux mondial du luxe, qui possède notamment les marques Mont Blanc, Cartier, Van Cleef & Arpels, Piaget et Alfred Dunhill, a vu son chiffre d'affaires progresser de 10 % au cours de son troisième trimestre, clos à fin décembre. Ça va moins bien que prévu chez Richemont, mais ça va bien quand même.

Le groupe suisse, numéro deux mondial du luxe, a enregistré une croissance de 10 % de ses ventes au troisième trimestre de son exercice 2006-2007 clos à fin mars. C'est pourtant un peu moins bien que les anticipations des analystes, qui prévoyaient une hausse de 11 %. Du coup, le titre Compagnie Financière Richemont a ouvert en baisse notable ce matin à la Bourse suisse.

Cette croissance des volumes tient d'abord à une explication surprenante : les bonus record des banquiers l'an dernier. Ceux-ci se sont empressés de convertir leur pactole en stylo Mont Blanc, montres Piaget, bijoux Cartier ou Van Cleef & Arpeels et autres articles de maroquinerie Alfred Dunhill. Bref, quand la banque va, le luxe va également.

Par région, Richemont met en exergue la montée en puissance de la Chine dans la consommation de biens de luxe. La zone Asie-Pacifique a ainsi progressé de 13 % sur le trimestre, au même rythme que l'Europe, mais plus rapidement que l'Amérique (+ 11 %) et que le Japon, ce dernier ayant regressé de 2 % sur la période. "Le développement du marché chinois, le deuxième en Asie, a contribué de manière significative à la croissance", affirme ainsi le groupe de Genève.

Sur neuf mois, le chiffre d'affaires a progressé de 13 %, à 3,86 milliards d'euros, avec une progression de 16 % en Asie comme en Europe, de 14 % dans la zone "Amériques" et de 3 % dans l'archipel nippon. Le groupe de luxe dévoilera ses résultats annuels le 24 mai prochain, mais n'a pas publié de prévisions pour l'ensemble de l'exercice.

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