Par
AFP
Publié le
26 févr. 2008
Temps de lecture
2 minutes
Télécharger
Télécharger l'article
Imprimer
Taille du texte

Henkel Technologies : grève sur plusieurs sites, plus de 60 emplois menacés

Par
AFP
Publié le
26 févr. 2008

PARIS, 26 fév 2008 (AFP) - Des salariés de Henkel Technologies France, filiale de l'allemand Henkel (lessive, cosmétique, etc.), sont en grève pour protester contre les modalités d'un plan de restructuration prévoyant la suppression d'une soixantaine d'emplois, a-t-on appris mardi 26 février de sources concordantes.

La grève, qui affecte depuis lundi un site administratif à Senlis et un entrepôt à Verneuil-en-Halatte (Oise), perturbe fortement l'activité de la société, spécialisée dans les colles et et les adhésifs industriels, selon les syndicats et la direction.

"Aucun camion ne rentre ni ne sort de l'entrepôt", a indiqué à l'AFP Nellie Rochex, déléguée CGT, ajoutant que la direction avait mandaté un huissier pour constater le blocage.

Le site de production de Cosne-sur-Loire (Nièvre), où environ soixante emplois seront supprimés, doit se mettre en grève à partir de mercredi, selon Jean-Claude Gillet de la CFDT.

Le plan, annoncé en novembre, prévoit également un regroupement d'ici à la fin de l'été des services administratifs et commerciaux de Senlis --où "moins de dix emplois seront supprimés" selon la direction-- de Torcy (Seine-et-Marne) et de Cosne-sur-Loire à Serris (Seine-et-Marne).

Les grévistes demandent le versement d'"une prime spécifique de préjudice moral indépendamment des mesures d'accompagnement", de l'ordre de 20 000 euros pour les salariés de Senlis et Cosne-sur-Loire et de 5 000 euros pour ceux de Verneuil-en-Halatte, a précisé M. Gillet.

Pour les personnes qui ne "veulent pas venir à Serris" ni partir en préretraite, il est prévu une "indemnité forfaitaire de 20 000 euros, en plus de l'indemnité conventionnelle de licenciement", s'est défendu le président d'Henkel Technologies France, Serge Delobel.

Elles peuvent également "bénéficier d'un congé de reclassement, d'une antenne emploi, d'une aide à la création d'entreprise de 23 500 euros ainsi que d'une aide à la mobilité pour ceux qui retrouvent un travail les obligeant à se déplacer", a-t-il indiqué.

En outre, "si au bout de deux ans, les gens n'ont pas eu un CDI, on leur donne à nouveau 20.000 euros", a-t-il ajouté. Il a assuré que l'entrepôt de Verneuil-en-Halatte n'était aucunement concerné par le plan de restructuration.

Tous droits de reproduction et de représentation réservés.
© 2024 Agence France-Presse
Toutes les informations reproduites dans cette rubrique (ou sur cette page selon le cas) sont protégées par des droits de propriété intellectuelle détenus par l'AFP. Par conséquent, aucune de ces informations ne peut être reproduite, modifiée, rediffusée, traduite, exploitée commercialement ou réutilisée de quelque manière que ce soit sans l'accord préalable écrit de l'AFP. L'AFP ne pourra être tenue pour responsable des délais, erreurs, omissions qui ne peuvent être exclus, ni des conséquences des actions ou transactions effectuées sur la base de ces informations.