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Fabio Lucci à Alès : expulsion confirmée, les salariés ont repris le travail

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27 sept. 2006

NIMES, 27 sept 2006 (AFP) - La cour d'appel de Nîmes a confirmé l'ordonnance d'expulsion des grévistes du magasin Fabio Lucci d'Alès (Gard) prise par le tribunal de grande instance de cette ville fin août, une décision qui ne sera pas appliquée puisque le conflit a été réglé la semaine dernière.


Des salariés en grève de la chaîne de vêtements "Fabio Lucci" (groupe Eram) occupent le magasin du groupe à Alès, le 25 août 2006 - Photo : Eric Cabanis/AFP

"Le plus important, c'est que les deux parties ne donneront pas suite à cette décision judiciaire, selon l'article 12 du protocole de fin de conflit" signé le 22 septembre entre la direction et les grévistes, a indiqué mercredi l'avocat des salariés, Me Antoine Garcia.

En grève depuis le 10 juillet, pour protester contre l'absence de "climatisation durable" et "de mauvaises conditions de travail", une partie des salariés avaient occupé le magasin puis le parking situé devant l'établissement.

Un accord est intervenu le 20 septembre entre la direction de Fabio Lucci (groupe Vetura) et les onze grévistes (sur quinze salariés). Un protocole de fin de conflit a été signé deux jours plus tard "à l'unanimité" des salariés en grève, selon la CGT.

Le TGI d'Alès avait ordonné le 24 août l'évacuation du magasin de vêtements discount, alors occupé par les salariés en grève qui avaient fait appel de ce jugement. La cour d'appel de Nîmes avait mis sa décision en délibéré au 26 septembre.

Les salariés ont repris le travail lundi pour remettre la magasin en ordre, "sous les ovations" d'environ 150 personnes rassemblées pour l'occasion, a indiqué ce syndicat. Le magasin rouvrira "d'ici la mi-octobre", a précisé la direction.

Les salariés d'Alès ont obtenu la titularisation de deux CDD et la possibilité d'embauche d'un troisième, le paiement des heures supplémentaires non rémunérées effectuées par les caissières, la mise en place d'une pointeuse, le nettoyage du magasin par une entreprise extérieure et la climatisation du magasin et de la réserve. Ils ont également obtenu le paiement de 60 % des heures de grève et 250 euros de prime de reprise pour chacun des grévistes.

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