Publié le
19 mai 2014
Temps de lecture
2 minutes
Télécharger
Télécharger l'article
Imprimer
Taille du texte

Duarig survivra-t-il au-delà du 21 mai ?

Publié le
19 mai 2014

Ce mercredi, la marque Duarig saura si elle a encore un avenir. Sa liquidation judiciaire a déjà été prononcée le 30 avril. La société, acteur historique du monde du sport français, a cependant eu un répit de trois semaines pour permettre à une offre de reprise d’être constituée.

Duarig est l'équipementier de nombreux clubs de sports collectifs amateurs et de quelques clubs professionnels. Visuel DR.


L’année 2013 aura été chaotique pour Duarig. L’équipementier français, qui privilégiait des relations commerciales directes avec les clubs de sports collectifs, a connu un repli de ses commandes et des difficultés à trouver la rentabilité. Son chiffre d’affaires se serait effondré de 30 % par rapport à l’année précédente. Ses comptes déposés font état d’un chiffre d’affaires de 8,8 millions d’euros sur son exercice clos en juin 2012, avec une perte nette d’1,1 million d’euros.

N’ayant semble-t-il pas pu rééchelonner sa dette, la société, basée à Balbigny dans la Loire a été confrontée à des problèmes financiers. Elle a été placée le 2 octobre dernier en redressement judiciaire.

Malgré une réorganisation, la société, qui compte une trentaine de salariés, n’est pas parvenue à redresser la barre. Deux offres de reprises sont apparues. La première, menée par des cadres de la société sous forme de Scop (coopérative) n’est pas parvenue à lever suffisamment de fonds. Il était question d’un montant d’1,9 million d’euros pour remettre l’entreprise à flots.

La seconde offre de reprise n’a pas directement convaincu le tribunal de commerce qui a de fait prononcé la liquidation. Il a cependant laissé une porte ouverte au projet avec une poursuite d’activité jusqu’au mercredi 21 mai.

Ces investisseurs, regroupés derrière la société New Co, sont des acteurs du prêt-à-porter. On retrouve notamment Denis Noharet, qui était récemment directeur général de Marithé & François Girbaud et a géré la fin d’activité de la société. De 2007 à 2012, il a aussi opéré en tant que directeur des opérations de CWF.

L’un de ses associés est Hubert Blanc qui a passé plus de 10 ans à la direction de Diesel France, d’abord en tant que directeur commercial, puis comme directeur général. Dans deux jours, ces candidats à la reprise sauront si le tribunal valide leur proposition.

Tous droits de reproduction et de représentation réservés.
© 2024 FashionNetwork.com

Tags :
Mode
denim
People