Des cravates créées en France et réalisées en Italie, un magasin éphémère virtuel et un design volontairement distingué: la jeune marque Balibaris compte s’ouvrir la voie de l’univers du prêt-à-porter masculin avec sa première collection uniquement axée sur la cravate.

La campagne photo a été réalisée par Thierry des Ouches. Photo DR

Sur le pop-up store online de l’entreprise qui fermera ses "portes" fin février 2011, les 32 modèles en soie et laine, voire tricotés, côtoient des livres ou des disques.
"Nous ne souhaitions pas que Balibaris soit uniquement associée à la cravate, précise Paul Szczerba qui a initié la société au début de l’automne avec son compère Corentin Petit. Le fait de proposer d’autres produits de notre univers nous laisse la porte ouverte pour lancer d’autres basiques du prêt-à-porter masculin".
La marque a ainsi écoulé quelques livres sur le cinéma, mais annonce surtout avoir vendu, en deux semaines, 200 de ses cravates à 50 euros réalisées par le spécialiste français Breuer.

Pour sa future collection printemps-été, aux côtés d’un choix de cravates resserré, Balibaris devrait proposer deux ou trois autres produits comme des maillots de bain ou des ceintures. Une collection qui sera distribuée sur internet mais aussi, si la société atteint son objectif, via la mise en place d’un pop-up store physique sur Paris. "Cette deuxième collection aura pour objectif de vendre plus et d’asseoir l’image de la marque. A terme, nous souhaitons pouvoir lancer des magasins en propre et des corners qui intègreront des pantalons, des pulls, etc.". Pour accompagner ce développement, les jeunes entrepreneurs comptent séduire des fonds d’investissement.